Chers utilisateurs ! Tous les matériaux sur le site sont des traductions venant d'autres langues. Nous nous excusons pour la qualité des textes, mais nous espérons qu’ils vous seront utiles. Cordialement, l’administrateur du site. Notre e-mail: admin@frmedbook.com

Inverser l’athérosclérose d’un coup

De nouvelles recherches démontrent que l’injection de nanofibres synthétiques chez la souris aide à briser la plaque artérielle qui est une caractéristique de l’athérosclérose.

accumulation de plaque à l'intérieur des artères

L’athérosclérose est une condition dans laquelle la plaque se développe à l’intérieur des artères, se raidissant et finissant par les obstruer.

La plaque est une substance cireuse faite de cholestérol, de graisse, de fragments de déchets cellulaires, de calcium et de fibrine, une protéine insoluble qui aide le sang à coaguler.

Lorsque la plaque s’accumule progressivement à l’intérieur des artères, les vaisseaux perdent leur élasticité, ce qui les rend moins efficaces pour pomper le sang.

Il rend également les parois à l’intérieur des artères plus épaisses, ce qui limite le flux d’oxygène vers les cellules. Au fil du temps, la plaque peut entraîner la formation de caillots sanguins, ou des parties de celle-ci peuvent se détacher et bloquer les artères.

Pour ces raisons, l’athérosclérose peut entraîner une maladie coronarienne, l’angine de poitrine, une maladie artérielle périphérique ou une maladie rénale chronique, entre autres conditions.

Les thérapies actuelles pour l’athérosclérose comprennent l’utilisation de statines, qui aident à réguler les niveaux de cholestérol. Cependant, ces médicaments aident seulement à garder la condition en échec; ils ne l’inversent pas.

Une nouvelle recherche, cependant, montre qu’un jour, inverser cette condition pourrait être possible. Le Dr Neel A. Mansukhani, boursier en chirurgie vasculaire intégrée à la Feinberg School of Medicine de l’Université Northwestern à Chicago, en Illinois, a mené une étude dans laquelle des nanofibres de synthèse ont été utilisées dans un modèle murin d’athérosclérose.

L’injection ciblée avec succès l’accumulation de cholestérol et conduit à la rupture de la plaque. Les résultats ont été présentés à la conférence de l’American Heart Association sur la découverte vasculaire: des gènes à la médecine scientifique sessions 2018, qui s’est tenue à San Francisco, CA.

Le traitement abaisse la plaque de jusqu’à 11 pour cent

Le Dr Mansukhani explique comment les chercheurs ont décidé de concevoir de très petites fibres contenant des particules qui éliminent le cholestérol. « Notre objectif, » dit-il, « était de développer une nouvelle thérapie non invasive, non chirurgicale, pour stopper et inverser la maladie en ciblant réellement la paroi vasculaire avec des nanofibres à base de peptides développées en laboratoire. »

Les auteurs expliquent que les petites fibres contiennent une séquence clé d’acides aminés qui fait fondre le cholestérol.

Pour tester la substance nouvellement conçue, le Dr Mansukhani et l’équipe des souris génétiquement modifiées pour avoir l’athérosclérose. Ensuite, ils ont placé les souris sur un régime riche en graisses pendant 14 semaines.

Après les 14 semaines, certains des rongeurs ont été injectés avec les nanofibres et certains avec de l’eau saline toutes les deux semaines pendant 8 semaines.

«Nous voulions d’abord confirmer que la thérapie ciblait réellement les zones d’athérosclérose», explique le Dr Mansukhani. À cette fin, lui et son équipe ont utilisé des techniques d’imagerie pour retracer l’effet de la substance thérapeutique dans le corps des rongeurs.

Les effets étaient perceptibles après 24 heures, duraient jusqu’à 72 heures et disparaissaient complètement en 7 à 10 jours.

Dans l’ensemble, à la fin de la période de traitement de 8 semaines, la plaque chez les souris mâles a diminué de 11 pour cent, et celle chez les femelles a chuté de 9 pour cent.

« [Les résultats] démontrent qu’une nouvelle nanofibre ciblée se lie spécifiquement aux lésions athéroscléreuses et réduit la charge de la plaque après une courte durée de traitement. »

Dr Neel A. Mansukhani

Malgré ces résultats prometteurs, les auteurs mettent en garde que les résultats ne sont que préliminaires, et que d’autres tests sont nécessaires avant que la méthode innovante puisse être testée chez l’homme.

FRMedBook