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Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau pendant l’anxiété? L’étude éclaire

Nous devenons tous anxieux de temps en temps, mais que se passe-t-il dans le cerveau quand ce sentiment redouté se profile? De nouvelles recherches aident à répondre à cette question.

une illustration du cerveau humain et des neurones

Dans une étude sur les singes, Ilya Monosov, Ph.D., des départements de neurosciences et de génie biomédical de l’Université de Washington à St. Louis, MO, a découvert des cellules spécifiques du cerveau qui sont activées en réponse à l’anxiété.

Le chercheur a récemment publié ses résultats dans la revue.

En termes simples, l’anxiété est définie comme un sentiment d’inquiétude, de nervosité ou de crainte d’un événement ou d’une situation susceptible de produire un résultat désagréable, tel qu’un entretien d’embauche ou un examen.

Alors que ces sentiments peuvent rapidement disparaître pour certaines personnes, d’autres peuvent développer des troubles anxieux, où l’anxiété persiste ou s’aggrave avec le temps.

Selon l’Association américaine d’anxiété et de dépression, les troubles anxieux touchent environ 40 millions d’adultes aux États-Unis.

Le Dr Monosov croit que sa nouvelle étude pourrait ouvrir la porte à de nouveaux traitements pour les troubles anxieux, après avoir identifié un groupe de cellules cérébrales qui jouent un rôle dans les sentiments anxieux.

L’incertitude déclenche une activité cérébrale spécifique

Le Dr Monosov est arrivé à ses conclusions en étudiant le cerveau des singes rhésus, qui ont de nombreuses structures cérébrales similaires à celles des humains.

Il s’est concentré sur le cortex cingulaire antérieur (ACC) du cerveau, une région dans le cortex préfrontal que les études antérieures ont montré joue un rôle dans les comportements associés à l’incertitude – un facteur clé de l’anxiété.

Pour son étude, le Dr Monosov a formé deux singes à associer trois modèles géométriques différents avec trois résultats différents. Un motif était associé à la réception d’une bouffée d’air irritante dans le visage (représentant un certain résultat), un motif était associé à une probabilité de 50-50 d’avoir une bouffée d’air dans le visage (représentant un résultat incertain), tandis que le troisième motif a été associé à aucun résultat.

Comme les singes ont montré chaque modèle géométrique, le Dr Monosov a utilisé l’IRM pour mesurer l’activité neuronale dans l’ACC de leur cerveau.

Le chercheur a identifié des cellules cérébrales dans l’ACC qui ont été activées en réponse à la conception géométrique associée à un résultat incertain. Cependant, quand les singes ont montré des modèles associés à un certain résultat ou aucun résultat, ces cellules cérébrales n’ont montré aucune activité.

«Nous avons trouvé une population de neurones qui s’activait spécifiquement quand les singes pensaient que quelque chose de mauvais ou d’ennuyeux – comme une bouffée d’air au visage – pouvait arriver, mais pas quand ils savaient que c’était le cas», explique le Dr Monosov.

Les résultats peuvent alimenter de nouveaux traitements

Dans une autre expérience, le Dr Monosov a entraîné les singes à reconnaître deux motifs géométriques associés à la certitude ou à la possibilité de recevoir une gorgée de jus, ce qui représente un résultat positif.

Les résultats étaient similaires à ceux observés dans la première expérience: lorsque les singes étaient présentés avec un résultat incertain, un groupe spécifique de cellules cérébrales dans l’ACC était activé. Ces cellules n’étaient pas activées lorsque les singes ont été présentés avec le résultat certain.

Selon le Dr Monosov, ces résultats aident non seulement à expliquer les mécanismes cérébraux qui sous-tendent l’anxiété, mais ils peuvent aussi ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre l’anxiété et d’autres troubles du comportement.

«Maintenant que nous savons quelles cellules sont actives lorsqu’un animal est confronté à l’incertitude d’une mauvaise expérience, nous pouvons essayer de perturber l’activité de ces cellules, ce qui ouvre des pistes de recherche qui pourraient un jour conduire à de nouvelles façons de traiter des troubles tels que l’anxiété et la dépression. « 

Ilya Monosov, Ph.D.

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