Le zona est une infection virale douloureuse qui peut survenir chez toute personne ayant déjà contracté la varicelle. Cette maladie, souvent redoutée, est en réalité le résultat d’une réactivation du virus varicelle-zona, dormant dans le système nerveux après une première infection.
Chaque année, aux États-Unis, plus d’un million de personnes seront touchées par ce virus, également connu sous le nom d’herpès zoster. Environ la moitié des cas de zona concernent des personnes âgées de 60 ans et plus, ce qui souligne l’importance de la vigilance à mesure que l’on avance en âge.
Bien que le virus à l’origine du zona fasse partie de la famille des virus de l’herpès, il est important de noter qu’il diffère de ceux responsables de l’herpès génital et labial. Cette distinction est cruciale pour la compréhension des modes de transmission et des implications pour la santé.
Transmission
Beaucoup de personnes atteintes de zona se demandent si elles sont contagieuses. Le virus varicelle-zona peut se propager par contact direct avec le liquide provenant des éruptions cutanées causées par des cloques. Il est à noter que le virus peut causer la varicelle chez les personnes qui n’ont jamais été infectées.
Lorsqu’une personne contracte le zona, elle ressent initialement des picotements, des brûlures et des engourdissements, généralement d’un seul côté du corps. Deux à trois jours plus tard, des cloques remplies de liquide apparaissent, entourées de peau rouge. Ces éruptions cutanées évoluent généralement pendant 3 à 5 jours.
C’est à ce moment-là que la personne est contagieuse. Si une autre personne entre en contact avec les ampoules, elle peut développer la varicelle si elle n’a jamais été infectée. Il est important de souligner que la transmission n’est possible que par contact direct avec des cloques, et qu’il n’y a pas de risque de transmission avant l’apparition des cloques et après leur cicatrisation.
Pour prévenir la transmission virale, il est recommandé de :
- Couvrir l’éruption et éviter de la toucher
- Pratiquer une bonne hygiène des mains en se lavant fréquemment
- Éviter le contact avec certaines personnes après la formation de cloques
Il est conseillé d’éviter le contact avec :
- Les femmes enceintes n’ayant jamais eu la varicelle ou n’ayant pas été vaccinées
- Les enfants qui n’ont pas encore eu la varicelle ou la vaccination
- Les nouveau-nés prématurés ou ayant un faible poids à la naissance
- Les personnes immunodéprimées, comme celles vivant avec le VIH ou recevant un traitement contre le cancer.
Bien que le zona ne se propage pas directement d’une personne à l’autre, le virus de l’herpès zoster peut être transmis par contact direct avec les cloques.
Facteurs de risque
Certaines personnes sont plus à risque de développer le zona :
- Celles dont le système immunitaire est affaibli par des conditions telles que le VIH, la leucémie ou le lymphome
- Celles qui prennent des médicaments immunosuppresseurs
- Celles ayant reçu une greffe d’organe
- Celles qui ont eu la varicelle par le passé
- Les personnes de plus de 50 ans
Il est conseillé de discuter avec un professionnel de santé de tout facteur de risque qui pourrait susciter des inquiétudes. Le médecin pourra donner des recommandations pour réduire ces risques.
Symptômes
Les personnes atteintes de zona peuvent présenter les symptômes suivants :
- Une bande de cloques unilatérales sur le torse, le corps ou le visage
- Des douleurs, qui peuvent être intenses
- Une éruption cutanée extensive
- Une éruption cutanée touchant les yeux
- Des croûtes qui mettent 7 à 10 jours à se former et disparaissent en 2 à 4 semaines
- Fièvre
- Maux de tête
- Frissons
- Problèmes digestifs
- Sensibilité accrue aux stimuli tactiles ou lumineux
- Démangeaisons
- Fatigue
Beaucoup de personnes ressentent des douleurs, des démangeaisons ou des picotements sur le site de l’éruption environ 1 à 5 jours avant l’apparition des cloques. Il est également possible que l’éruption cutanée et la douleur soient absentes lors de certaines poussées.
Complications du zona
Le zona peut entraîner des complications graves, notamment :
- Perte de vision due à une éruption touchant l’œil
- Infections oculaires
- Problèmes nerveux tels que l’inflammation du cerveau, la paralysie faciale, des troubles de l’audition et de l’équilibre
- Infections cutanées causées par des bactéries
- Dans de rares cas, il peut entraîner une pneumonie et, dans les cas extrêmes, la mort
Une douleur prolongée, connue sous le nom de névralgie post-herpétique (PHN), peut également survenir. La NPZ est caractérisée par des douleurs persistantes au site de l’éruption, pouvant durer plusieurs années après la guérison des cloques.
Diagnostic et traitement
Le diagnostic du zona repose souvent sur l’examen des antécédents médicaux et sur un examen physique. Dans certains cas, un échantillon du virus peut être prélevé et analysé.
Bien qu’il n’existe pas de remède contre le virus du zona, des traitements sont disponibles. Cela inclut des médicaments antiviraux tels que l’acyclovir (Zovirax), le valacyclovir (Valtrex) et le famciclovir (Famvir), qui peuvent atténuer les symptômes et réduire la durée de la maladie.
La gestion de la douleur peut être améliorée grâce à divers médicaments, notamment :
- Crème de capsaïcine topique, compresses humides, lotion de calamine et bains d’avoine colloïdale
- Neurontin ou gabapentine, utilisé pour traiter la douleur nerveuse
- Elavil ou amitriptyline, un antidépresseur
- Produits anesthésiques, tels que la crème de lidocaïne, le gel, les timbres cutanés ou les sprays
- Médicaments modifiant l’humeur
- Corticostéroïdes injectés par voie épidurale et anesthésiques locaux
Vivre avec une éruption de zona peut être plus confortable en prenant des mesures pour soulager les symptômes. Il est conseillé de garder les éruptions cutanées propres et sèches pour réduire le risque d’infection. Porter des vêtements amples peut également atténuer l’inconfort lié aux éruptions.
Prévention
La prévention du zona peut être complexe pour ceux ayant déjà eu la varicelle. Néanmoins, les individus n’ayant jamais eu la varicelle ne développeront pas de zona. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommandent que toutes les personnes de plus de 60 ans reçoivent le vaccin contre le zona au moins une fois. Le vaccin contre la varicelle et le zona, connu sous le nom de Zostavax, est approuvé pour les personnes de plus de 50 ans.
Bien que le zona puisse survenir même après vaccination, la gravité et la durée des symptômes peuvent être considérablement réduites. Se faire vacciner peut également diminuer le risque de développer une névralgie post-herpétique.
Il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour déterminer si la vaccination est appropriée. Le vaccin doit être évité chez les personnes avec une infection active, les femmes enceintes ou celles ayant un système immunitaire affaibli.
Le CDC recommande également que les enfants, les adolescents et les adultes reçoivent le vaccin contre la varicelle en deux doses. Bien qu’il y ait une probabilité très faible de contracter le virus varicelle-zona après vaccination, il est prouvé que la vaccination permet de réduire la sévérité des symptômes en cas d’infection.
Il est indispensable de discuter avec un professionnel de santé pour évaluer si la vaccination est la meilleure option. La majorité des personnes ne développent pas de zona après en avoir eu une seule fois.
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Recherches récentes sur le zona (2024)
Des études récentes mettent en lumière l’importance de la vaccination préventive contre le zona, en particulier chez les populations à risque. Une étude de 2023 a révélé que la vaccination peut réduire de plus de 90% le risque d’apparition du zona chez les personnes âgées. De plus, des recherches en cours explorent les traitements antiviraux émergents qui pourraient offrir des alternatives plus efficaces aux thérapies traditionnelles, en réduisant la douleur et la durée de la maladie.
Les données de santé publique indiquent également une augmentation de l’incidence du zona chez les jeunes adultes, ce qui soulève des questions sur les facteurs sous-jacents, tels que le stress et l’immunosuppression liée à des maladies chroniques. Les professionnels de santé sont encouragés à sensibiliser les patients sur les signes précoces du zona, afin de permettre une intervention rapide et efficace.
En somme, le zona reste une préoccupation de santé publique, et la recherche continue d’évoluer pour améliorer la prévention et le traitement de cette maladie. Il est crucial d’adopter une approche proactive en matière de vaccination et de consulter régulièrement des professionnels de santé.